Pour voir Athènes autrement...

vendredi 15 juin 2012

J-2 et une bougie

J-2 : caméras et les microphones du monde entier se tournent cette semaine vers ce petit pays du Sud de l'Europe qu'on appelle la Grèce. 132000 km2, 11 millions d'habitants et moins de 2% du PIB européen comme aiment à le rappeler les commentateurs, la Grèce est devenue en quelques mois le "poison de toute l'Europe", le pays qui risque de faire basculer en une seule journée toute la construction européenne.

Comment en est-on arrivé là ? Un petit tour sur "La Lettre de Grèce", revue de presse que j'ai créée il y a tout juste un an (on soufflera la bougie le 23 juin), est je pense éclairant. Chaque jour, des dizaines d'articles lus et relus, auscultés, soupesés pour savoir si oui ou non ils méritent d'être mis en ligne sur "La Lettre" : mon objectif, je l'ai rappelé il y a peu à quelqu'un qui m'interrogeait sur le pourquoi du comment,  est d'archiver ce qui s'est dit et s' est écrit dans la presse et sur le web durant l'incroyable métamorphose de ce pays dont la croissance  - faut-il le rappeler ? - faisait il y a une dizaine d'années pâlir d'envie quelques uns de ses voisins européens (1). Le corpus est, je crois, inspirant pour ceux qui s'intéressent au cas grec, aux Balkans et plus généralement à l'économie de l'Europe.

(1) "L'économie grecque connait une expansion continue depuis 1993, avec une croissance particulièrement forte , proche en moyenne de 4%, sur la période de cinq ans commencée en 1997, soit un taux dépassant de plus d'un point celui de l'Union européenne. " pouvait -on lire dans un rapport de l'OCDE de 2001.

Aucun commentaire: